Toute demande de dérogation mineure doit être déposée au bureau municipal à l’aide du formulaire de demande dûment rempli ainsi que les frais d’études de 250,00$. Veuillez prendre note que les frais d’études doivent être acquittés dès le dépôt de la demande et ne sont pas remboursables indépendamment de la décision du conseil.
Tout d’abord la demande sera étudiée par le comité consultatif d’urbanisme (CCU). Le CCU fera ses recommandations au conseil municipal et ce dernier rendra sa décision finale lors d’une séance du conseil.
C’est quoi une dérogation mineure ?
La dérogation mineure est une procédure d’exception établie par règlement en vertu de laquelle le conseil peut autoriser la réalisation de travaux projetés ou la régularisation de travaux en cours ou terminés, lesquels ne satisfont pas à toutes les dispositions du Règlement de zonage ou de lotissement.
Le règlement sur les dérogations mineures constitue une procédure d’exception en vertu de laquelle le conseil peut autoriser la réalisation de travaux projetés ou la régularisation de travaux en cours ou terminés, lesquels ne satisfont pas à toutes les dispositions des règlements d’urbanisme. Il assure à la réglementation une certaine souplesse d’application dans la mesure où il s’agit d’une dérogation dite « mineure ».
La principale utilité de la dérogation mineure réside dans le fait qu’il s’agit d’une technique apportant des solutions à des problèmes pratiques qui ne peuvent être décelés à l’avance dans une réglementation d’urbanisme.
Lorsqu’un conseil municipal acquiesce à une demande de dérogation mineure, il accepte que certaines dispositions des règlements d’urbanisme en vigueur puissent faire l’objet de dérogations. Dans de telles circonstances, le conseil juge que la dérogation demandée est mineure et qu’elle permet la réalisation d’un projet bénéfique pour la communauté.
Le fait de refuser le permis pourrait causer un préjudice sérieux au propriétaire alors que la réalisation du projet ne porterait pas atteinte à la jouissance du droit de propriété des propriétaires des immeubles voisins. En outre, le projet doit être conforme aux objectifs du plan d’urbanisme.
C’est la détermination de ce qu’est une dérogation mineure qui constitue la pierre d’assise de cet outil. Cette détermination ne peut pas se faire par règlement ou par directive, mais doit être évaluée cas par cas. Ainsi, on ne peut pas fixer d’avance la marge acceptable de dérogation. Ce qui est mineur dans une situation peut être majeur dans une autre. Prévoir des normes de dérogations déterminées obligerait la municipalité à accorder la dérogation et équivaudrait à un amendement au Règlement de zonage ou de lotissement. Ceci dénaturerait complètement le but poursuivi par un tel pouvoir.
Source : Affaires municipales régions et occupation du territoire
Calendrier 2024 des réunions du CCU et date limite pour dérogation mineure : Calendrier_CCU_2024